La reconnaissance faciale et les autres données biométriques en temps réel dans les espaces publics sont interdites. Cela est confirmé par le Comité Europeenne de Protection de Données (CEPD) en réponse à une proposition législative de la Commission européenne sur l’intelligence artificielle (IA). Le CEPD souhaite également une interdiction des systèmes d’AI qui classifient les personnes en fonction, par exemple, des préférences ethniques, sexuelles ou sexuelles.
Le CEPD est faite par les superviseurs de la vie privée de tous les pays européens. En collaboration avec le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD), ils ont réagi au projet de loi.
La reconnaissance faciale présente un grand risque
Le CEPD et le CEPD estiment que les risques de reconnaissance faciale sont trop grands pour permettre cette technique dans les espaces publics. Cela vaut également pour des techniques comparables, comme la reconnaissance vocale et le mouvement.
Le texte actuel de la loi permet au gouvernement d’utiliser ce type de techniques, par exemple, pour prévenir et lutter contre le crime.
Société de vidéosurveillance
Une caméra vidéo avec reconnaissance faciale ne voit pas seulement ce que vous faites, mais elle vous identifie immédiatement. Elle peut voir qui vous êtes.
Chaque caméra vidéo avec la reconnaissance faciale que le mis sur la rue, dans les parcs, sur le train ou dans les autobus est une étape vers une société de vidéosurveillance. Une société dans laquelle nous ne pouvons pas nous déplacer dans la rue sans restrictions. Dans lequel vous ne pouvez pas échapper à des systèmes qui gardent un œil sur vous, qui vous reconnaissent et vous suivent toute la journée. Vous sortez de la porte et vous comprenez qu’on vous observe constamment. C’est oppressant, cela rend les gens moins libres d’être eux-mêmes.
Le gestionnaire de ce système peut me suivre automatiquement : il peut voir quand je sors, où je fais des courses, quand j’ai un rendez-vous avec le médecin, qui je visite et où je mange. Mais, on veut vraiment ça ? L’aide potentielle que ces systèmes peuvent apporter en matière de prévention et de lutte contre le crime est-elle suffisante pour renoncer à la liberté? Non. Nous vivons dans une société libre et ouverte. C’est une bonne chose que nous devons protéger.
Prévenir la discrimination par l’AI
En outre, le CEPD et le CEPD demandent d’interdire les systèmes d’AI qui classifient les personnes en fonction de groupes ethniques, sexuels ou de préférences sexuelles ou politiques.
Parce que cela encourage la discrimination.
En tant que société, nous devons lutter contre la discrimination. La discrimination par les gens, mais aussi par les systèmes. Nous choisissons d’éviter que les systèmes discriminent les gens. Aux Pays-Bas, nous avons vu comment cela peut mal tourner avec l’affaire Toeslagen.
Reconnaissance des émotions
Le CEPD et le CEPD font un troisième appel : ils demandent l’interdiction de l’AI qui reconnaît les émotions. La reconnaissance des émotions peut comporter de nombreux risques pour la liberté des citoyens.
Essayez de penser aux employeurs qui donnent aux employés un mauvais avis s’ils semblent « en colère » pendant ce temps ils sont à l’ordinateur, aux employés qui souriront afin d’obtenir l’accès sur le lieu de travail, ou à la police qui arrêtent, par précaution, les gens qui, selon le système, sont « en colère » ou « insatisfait » pendant qu’ils marchent dans la rue.
Projet de loi sur l’intelligence artificielle
Le règlement a fait quelques appels en réponse au projet de proposition de la Commission européenne sur l’IA. Cette proposition traite de nombreux systèmes différents, mais elle impose principalement des règles supplémentaires au système qui présentent un risque élevé pour les citoyens. Comme des algorithmes qui traitent de l’allocation ou des avantages du gouvernement pour les citoyens.
Selon la proposition, ce type de systèmes doit être enregistré. À l’avenir, ces systèmes seront également certifiés afin de démontrer leur conformité à la nouvelle législation. En outre, les entreprises seront obligées de fixer à mesure que ces systèmes fonctionnent.
Mais, en plus des demandes susmentionnées, le CEPD et le CEPD considèrent que la Commission européenne doit améliorer la proposition
Règles peu claires
Le CEPD et le CEPD ont remarqué que de nombreuses règles ne sont pas suffisamment claires. Quelle partie applique la loi et comment exactement? Et quels sont exactement les régales lorsque des systèmes sont utilisés pour transférer des données à partir des pays européens?
Le CEPD et le CEPD considèrent que la législation doit être cohérente avec le règlement général sur la protection des données (RGPD). La proposition actuelle comprend des définitions différentes dans certains concepts par rapport au RGPD. En outre, les procédures que les entreprises doivent suivre sont différentes de celles du RGPD.
Cela sème la confusion et rend très difficile pour les entreprises et les autres organisations de se conformer à la loi.
Suivi
Le CEPD et le CEPD ont accepté cette réponse lors de la dernière réunion du 18 juin 2021. Le document comprend cette réponse qui sera publiée sur le site Web de la DGPSS dans quelques jours.
Le CEPD et le CEPD ont rédigé cet avis à la demande de la Commission européenne. Plus tard, les États membres européens commenteront également la proposition, suivie par le Parlement européen.
SOURCE: AUTORITA’ PER LA PROTEZIONE DEI DATI DEI PAESI BASSI – AP