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AUTORITÉ DE CONTRÔLE LETTONNE: Que dois-je savoir sur le traitement des données devant les tribunaux ?

AUTORITÉ DE CONTRÔLE LETTONNE: Que dois-je savoir sur le traitement des données devant les tribunaux ?

Le traitement de données à caractère personnel par les tribunaux fait partie intégrante de la décision sur la culpabilité d’une personne ou de la résolution d’un litige. Pour qu’une juridiction puisse instruire et juger une affaire de manière impartiale, elle doit disposer d’un nombre considérable d’informations, y compris, bien entendu, de données à caractère personnel de différentes catégories. Ces informations sont nécessaires pour que la juridiction puisse exercer ses fonctions de base, telles que la communication avec les parties, l’organisation des audiences, l’évaluation des pièces, le renvoi de la décision à d’autres organes pour exécution, etc.

Bien que les juridictions doivent se conformer aux exigences du règlement sur les données lorsqu’elles traitent des affaires, l’Inspection nationale des données (l’Inspection) n’est pas compétente pour contrôler les activités menées par les juridictions dans l’exercice de leurs fonctions. Par conséquent, les personnes ne peuvent pas se plaindre auprès de l’Inspection de violations présumées du traitement des données à caractère personnel dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Cette règle existe étant donné que tout autre acteur, y compris les autorités publiques, doit respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire et s’abstenir d’interférer dans l’exercice des fonctions judiciaires fondamentales. Pour qu’une juridiction puisse statuer efficacement, il est important qu’elle dispose de toutes les informations dont elle a besoin pour atteindre cet objectif. La Cour, en tant que responsable du traitement, sait mieux que quiconque, dans chaque cas particulier, quelles sont les informations et les données dont elle a besoin pour remplir les obligations qui lui incombent en vertu de la loi, de sorte que limiter les activités de la Cour pourrait constituer une menace disproportionnée pour le fonctionnement du pouvoir judiciaire.

De même, pour éviter que des traitements arbitraires et disproportionnés de données à caractère personnel ne soient effectués au cours d’une procédure judiciaire, les tribunaux eux-mêmes devraient veiller à ce que les personnes concernées puissent leur signaler de telles violations et à ce que les violations éventuelles soient évaluées de manière objective. Cela est garanti, par exemple, par le droit de déposer une plainte accessoire contre les violations au cours de la procédure.

Les juridictions appliquent des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger les données à caractère personnel dont elles ont la charge. Le personnel des juridictions est chargé de veiller à ce que les informations dont il dispose ne soient utilisées que pour l’exercice de ses fonctions. Les juridictions veillent également à ce que les données à caractère personnel contenues dans les dossiers ne soient accessibles qu’aux personnes autorisées par la loi.

Comme le public peut être intéressé par le travail des tribunaux et en particulier par les affaires dont ils sont saisis, la loi prévoit des limitations qui protègent les données à caractère personnel dans les situations où d’autres personnes souhaitent participer à la procédure judiciaire. Quelques exemples sont présentés ci-dessous.

Bien que le principe général soit la publicité des audiences, la vie privée des justiciables, y compris les données personnelles, est protégée par le huis clos lorsqu’il s’agit d’affaires contenant des informations sensibles. Le huis clos peut être utilisé, par exemple, pour décider de la limitation de la capacité juridique d’une personne en raison de problèmes de santé mentale ou autres, ou pour accorder des dommages-intérêts en cas de violation d’un traitement médical. Une protection spéciale est également prévue pour les mineurs. Lors de ces audiences, les informations accessibles au public (la portée de la décision) sont également limitées.

Les lois de procédure prévoient également ce qui doit être respecté si les visiteurs d’une audience souhaitent enregistrer les débats au moyen d’enregistrements sonores ou d’images. Par exemple, dans les procédures pénales, les enregistrements de sons et d’images à l’audience doivent être autorisés par le tribunal et le consentement de l’accusé, de son avocat, du procureur, de la victime et du témoin doit être obtenu (les journalistes sont soumis à des règles différentes). En revanche, dans les procédures civiles, les débats peuvent être enregistrés sans l’accord préalable du tribunal, mais les photographies et les films ne peuvent être pris qu’avec l’autorisation du tribunal, qui doit également s’enquérir de l’avis des parties.

Lors de la publication des décisions de justice, les données permettant d’identifier une personne physique (par exemple, le nom, l’adresse du domicile et des biens immobiliers, le numéro d’immatriculation national de la voiture) sont supprimées ou remplacées par des indications appropriées.

https://www.dvi.gov.lv/lv/jaunums/dviskaidro-kas-ir-jazina-par-datu-apstradi-tiesas

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