L’Autorité nationale de contrôle du traitement des données personnelles a achevé, en novembre 2024, une enquête auprès de l’opérateur Compania de Transport Public Cluj-Napoca SA et a constaté une violation de l’art. 5 al. (1) allumé. a), b), c), par. (2) et l’art. 6 , en liaison avec l’art. 5 allumé. a)-d) de la loi no. 190/2018, relative aux dispositions de l’art. 83 par. (5) allumé. a) du règlement (UE) 2016/679 .
A ce titre , l’opérateur a été condamné à une amende de 19 902 lei, l’équivalent de 4 000 euros.
L’enquête a été ouverte à la suite d’une notification signalant qu’au niveau de la Société de Transport Public de Cluj-Napoca, des caméras de surveillance audio-vidéo dirigées vers le conducteur, avec possibilité de surveillance, sont installées dans la cabine du conducteur. des véhicules en ligne à distance.
Au cours de l’enquête, il a été constaté que l’opérateur a traité illégalement les données personnelles d’un grand nombre d’employés occupant le poste de conducteur, respectivement l’image et la voix à travers le système de surveillance audio-vidéo installé à l’intérieur des cabines de conduite des transports publics (trolleybus et bus), en violation des dispositions de l’art. 5 al. (1) allumé. a), b), c), par. (2) et l’art. 6 du Règlement (UE) 2016/679, en liaison avec l’art. 5 allumé. a)-d) de la loi no. 190/2018.
Ainsi, pendant plusieurs années, le traitement des données personnelles des personnes concernées (salariés) dans le cadre des relations de travail, a été effectué par l’opérateur en violation des principes du traitement des données personnelles, en matière de légalité, de légitimité et limité à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles les données sont traitées.
Il a également été constaté que les images et les sons captés par les caméras de surveillance ont été utilisés par l’exploitant à d’autres fins, notamment au détriment des salariés, dans le cadre des procédures d’enquête et disciplinaires.
Dans le même temps, il a été constaté que cette manière de traiter les données personnelles à travers le système de surveillance installé dans les transports publics peut affecter, en raison de son caractère illégal et excessif, également d’autres catégories de personnes ciblées (voyageurs), en termes de collecte de leurs sons. /voix à travers les caméras installées.
L’opérateur a également été condamné à prendre la mesure corrective pour assurer le respect du règlement (UE) 2016/679 des opérations de collecte et de traitement ultérieur des données personnelles, en réévaluant la nécessité d’atteindre les objectifs proposés, d’une part, à travers le utilisation de caméras de surveillance audio-vidéo installées à l’intérieur des cabines de conduite des moyens de transport public, et d’autre part, en utilisant l’option audio des caméras de surveillance installées dans les moyens de transport public, conformément aux principes et conditions de légalité prévue par le Règlement et la Loi no. 190/2018.
Dans ce contexte, nous réaffirmons que l’art. 5 de la loi no. 190/2018, prévoit :
« Le traitement des données personnelles dans le cadre des relations de travail
Si des systèmes de surveillance sont utilisés au moyen de communications électroniques et/ou au moyen de vidéosurveillance sur le lieu de travail, le traitement des données personnelles des salariés, afin de réaliser les intérêts légitimes poursuivis par l’employeur, n’est autorisé que si :
a) les intérêts légitimes poursuivis par l’employeur sont pleinement justifiés et prévalent sur les intérêts ou les droits et libertés des personnes concernées ;
b) l’employeur a fourni aux salariés l’information préalable obligatoire, complète et explicite ;
c) l’employeur a consulté le syndicat ou, le cas échéant, les représentants des salariés avant la mise en place des systèmes de surveillance ;
d) d’autres formes et méthodes moins intrusives pour atteindre l’objectif poursuivi par l’employeur n’ont pas encore prouvé leur efficacité ; et
e) la durée de conservation des données personnelles est proportionnelle à la finalité du traitement, mais ne dépasse pas 30 jours, sauf situations expressément réglementées par la loi ou cas dûment justifiés. »
https://www.dataprotection.ro/index.jsp?page=Comunicat_Presa_12.12.2024&lang=ro