La commissaire à la protection de la vie privée du Canada a comparu aujourd’hui devant le Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique pour discuter de la technologie de reconnaissance faciale.
Dans ses observations, le commissaire a souligné que la technologie de reconnaissance faciale est devenue un outil puissant. Il a souligné que, si elle est utilisée de façon responsable et dans les bonnes circonstances, elle peut offrir des avantages importants à la société, mais que la technologie peut également être extrêmement envahissante pour la vie privée. Elle peut permettre une surveillance généralisée, produire des résultats biaisés et éroder la vie privée, la liberté et d’autres droits de la personne.
Le commissaire a également expliqué que pour réglementer efficacement les technologies de reconnaissance faciale, le Canada a besoin de mesures de protection renforcées dans ses lois sur la protection de la vie privée, notamment une approche fondée sur les droits en matière de protection de la vie privée, des mesures de responsabilisation significatives et des pouvoirs d’application de la loi et des mécanismes de surveillance plus solides.
En particulier, il a souligné que la récente enquête du CPVP sur l’intelligence artificielle Clearview souligne la nécessité d’améliorer le régime de sanctions en vertu du projet de loi de réforme législative du secteur privé du gouvernement. Clearview AI a recueilli, utilisé et communiqué des renseignements personnels sans consentement et à des fins inappropriées, mais le nouveau régime de sanctions administratives proposé en vertu du projet de loi C-11 ne s’appliquerait pas à ces infractions et à d’autres violations importantes de la loi.